La XXIIe édition du festival international d’art vidéo et de nouveaux médias a été inaugurée le mercredi 12 mars en présence des élus régionaux, dont le maire de Clermont-Ferrand Serge Godard, ainsi que de nombreux artistes locaux ou étrangers et le soutien d’un public passionné et fidèle. A la suite de la présentation des installations qui forment l’architecture publique de cette très belle édition nous fûmes près d’une centaine à nous retrouver au coeur du festival pour un buffet dînatoire qui se déroula dans une ambiance chaleureuse et sans excès. Pour ma part je quittais la manifestation vers 11H30 ravi de cette première journée et de l’excellence des contacts que j’avais pu ressentir entre tous les participants.
A l’issue de cette soirée un petit groupe d’artistes ( Allemagne, USA, Italie) s’est rendu, accompagné du directeur de Videoformes, au « Bar du commerce » place Gaillard,pour,selon la formule consacrée, « boire un dernier verre ».
A l’heure de la fermeture de l’établissement, alors que tout était calme et serein, une patrouille de police a fait irruption dans le bar et les fonctionnaires ont sans ménagement évacués les artistes présents. Notre amie Triny Prada, artiste invitée dans le cadre de son travail sur les OGM à cette édition de Vidéoformes(http://www.trinyprada.info/), était à ce moment là entrain de prendre des photos de son groupe d’amis . Les fonctionnaires de police ont voulu lui prendre son appareil photo en arguant du fait qu’elle n’était pas autorisée à photographier des fonctionnaires de police, ce geste a fait que Triny s’est accroché à la sangle de son reflex. Il n’en fallait pas moins pour qu’elle soit immédiatement arrêtée, menottée et placer dans la voiture de police. Malgré les protestations du directeur du festival, Triny sera mise en cellule quelques minutes plus tard au commissariat central au motif d’ivresse manifeste sur la voie publique. On s’interrogera à ce point de l’histoire si la banquette d’un bar est une « voie publique » et si le fait de consommer dans un bar fait de vous un trouble à l’ordre publique.
Lorsqu’elle est conduite en cellule elle demande à l’officier qui l’incarcère combien de temps elle va rester là, le fonctionnaire lui répond « – Moins de temps qu’Ingrid Betancourt ». Lorsque l’on sait que Triny était encore il y a quelques semaines à Bogota pour soutenir les proches des otages des FARCS on peut s’interroger sur le sens de l’humour des fonctionnaires de faction ce soir là. Puis ce fût une nuit entière dans une cellule où la température ne dépassait pas 5° alors que l’on venait de la priver de son blouson et qu’on la laissée avec un simple chemisier dans cet endroit sordide. Il est des traitements indignes que l’on inflige pas à une femme dans une démocratie surtout quand le président de celle -ci dit à qui veut l’entendre qu’il sera demain à la frontière du Venezuela pour libérer une de ses compatriotes.
Prévenu tôt ce matin de cet incident déplorable, qui ternit gravement l’image de notre manifestation, de la ville de Clermont-Ferrand, de la région Auvergne et plus généralement de notre pays, j’ai pris tout de suite contact avec les services de la préfecture où, point positif j’ai reçu un accueil courtois et attentif ( peut-être trop attentif puisque la première question fût « Est-elle en situation irrégulière ? ») . Quoi qu’il en soit Triny était relâchée vers 9h30 ce matin. Son appareil photo est détruit et sa carte mémoire a disparue. A la question « Où est ma carte mémoire ? » les services de police répondent : elle n’a jamais existé. Quant à son appareil photographique Triny l’aurait « volontairement » laissé tomber à terre. On soulignera qu’en sa qualité d’artiste multimédia l’appareil photo de Triny est son outil de travail.
Plainte sera déposée auprès du procureur de la république Française
Loiez Deniel
Président de VIDEFORMES
English translation: http://tinyurl.com/2vad7o
I hope Triny is okay. This is a bad example of the fear police have when the people have ways to record them.
In the US, we have a new website where people can record their experiences with individual police: ratemycop.org (the US police do NOT like this site)
As an international video art festival, I feel ashamed at what happened last night after the vernissage : we were dragged by the police out out of a bar, one of my guests was slapped, her camera smashed on the pavement and handcuffed violently, thrown into the police car and into jail !
This is disgusting and mortifying. And frightening. I hope it gets widespread coverage, that Triny is recovering well from the experience, and that those responsible for this abuse of power – both at this incident and those behind whatever insane policies allowed it – are called to task and prosecuted.
All that is just the usual behaviour of french police. You can forget your complaint, nothing will happen about it. And be glad Triny wasn’t hurted : she would have been charged for rebellion !
c’est maintenant que vous vous rendez compte que la fRance a une police à tendance fasciste ?
que la démocratie française est une merde classiste
Last went back to the bar where it all started. I met the barman, I was with RD, a journalist. Now I think I can understand what was at stake : when we entered the bar, around half past one, there some guys at the bar; our group, 6 people, sat in a cosy corner and we could not listen to the exchange between the bar man and the other customers. As a matter of fact, the barman was pleased to see us coming into his bar since he had been harrassed, even threatened by some of the other customers. A friend of his went ot to call the police and described the troublemakers. When the police reacted to that emergency call, 90 minutes later (for an emergency unit, that tells a lot too !), why then did they come straight to us and dragged us out ‘manu militari’, calling Triny Prada a drunkard (pochetronne, a very rude French slang word). We were taking group photos and they accused us to take photos of them, reason (?) why one of these hypernervous (why ?) policemen threw Triny’s sony camera on the ground and broke it, then took the flashcard out (in his report, the police pretend Triny had spontaneously trown her own camera to break it and there was no card in the camera (this is just like pretending you are driving too fast without one drop of gas in the tank of your car !).
Today, the local paper published a report on on Triny Prada’s affair, the TV is interviewing her this afternoon, we (Loiez Deniel and I) intend to shoot a video about this, and more than that, the are going into some sort of legalaction, since THIS CAN HAPPEN TO ANYBODY, I.e. evrybody, (the plice admitted off the record we shouldn’t make a fuss since this is daily routine, and the policemen of that were « far from being the worst he had under his command » : no comment.
Hi! here is some legal advice in french for Triny Prada and her friends.
1) La premiere chose a faire est de documenter avec un certificat médical d’un médecin le retentissement psychologique de cette arrestation et de cette détention et les déclarations de la victime. Le mieux est d’obtenir un certificat médical des UMJ du CHU de Clermont Ferrand. (78, Place Henri Dunant 63001 Clermont-Ferrand) mais un medecin de ville est parfait aussi.
2) Il faut ensuite établir sous quelle raison elle a été arreté. Si elle a été arreté pour « etat d’ivresse sur la voie publique » ou un controle d’identité, c’est une mesure de police administrative. Il faut qu’elle ecrive une lettre recommandée avec accusée de reception au prefet en demandant la communication de la copie :
-du registre des chambre de surete du commissariat
-du registre des controle d’identité du commissariat
-du proces verbal d’interpellation et de controle d’identité
-de main courante la concernant
Sans réponse du prefet sous 1 mois, il faut envoyer un courrier simple à la CADA ( avec une copie de la lettre envoyée au prefet + accusé de reception ). La CADA rend sa reponse sous 1 mois et le prefet a encore 1 mois pour repondre. ( http://www.cada.fr/ ). Si 2 mois apres la date de saisie de la CADA il n’y a pas de reponse, il faut faire une requete en exces de pouvoir au tribunal administratif de clermont ferrand (facile a faire pas besoin d’avocat).
3) Si elle pense qu’elle n’etait pas dans un etat d’ivresse manifeste, ou qu’elle a été gardée plus que raison alors l’article 5§1 de la convention europeene des droits de l’homme a été violée. Si elle estime que les conditions de detentions (pas de matelas, pas d’acces aux toilettes, pas de repas, pas d’eau) ont été degradantes c’est une violation de l’article 3. (www.echr.coe.int/ECHR/)
Article L3341-1 Code Santé Publique
Une personne trouvée en état d’ivresse dans les rues, chemins, places, cafés, cabarets ou autres lieux publics, est, par mesure de police, conduite à ses frais au poste le plus voisin ou dans une chambre de sûreté, pour y être retenue jusqu’à ce qu’elle ait recouvré la raison.
4) Pour son appareil photo casse,la detention si arbitraire, et les traitements dégrandants il faut faire une demande d’indemnisation prealable en chiffrant le dommage au ministere de l’interieur (dommage moral, corporel (si etat depressif) et perte de chance (si changement de billet d’avion) et materiel (appareil photo). Cette demande d’indemnisation doit etre faite par LRAR. Sans reponse du ministere sous 2 mois, elle peut saisir le tribunal administratif de Paris (lieu du ministere de l’interieur) d’un recours en plein contentieux pour son indemnisation (requete facile a faire). Il faut demander un avocat au bureau d’aide juridictionelle car ce recours a besoin du ministere d’un avocat. Peut etre la Ligue des Droits de l’Homme locale peut prendre en charge les frais.
5) Elle peut demander la saisie de la CNDS (www.cnds.fr/) par l’intermédiaire du député local Odile Saugues. La CNDS fera une enquete et rendra un avis.
6) Elle peut en meme temps que cette procedure en France saisir (c’est gratuit et simple) la Cour europeene des droits de l’homme pour son indemnisation. (http://www.echr.coe.int/ECHR/FR/Header/Applicants/Information+for+applicants/Application+form)/
La cour ne statuera que dans 3-4ans apres que les voies de recours interne auront ete épuisée. Elle peut demander à ce que son nom soit anonymé à la cour europeene.
7) Elle peut porter plainte contre X au procureur de la République pour traitements degradants selon l’article 3, detention arbitraire selon l’article 5§1, atteinte aux droits article 432-4 du Code Penal et degradations (appareil photo), vol (carte memoire). cette plainte sera tres probablement classée sans suite mais elle est un des recours interne à utiliser avant que la cedh statue.
8) Il faut requerir les temoignages des personnes lors de l’arrestation avec une photocopie de piece d’identité..
Si elle ne veut pas que ces traitements soit appliqués demain à quelqu’un d’autre, et la reparation de son dommage, c’est important de faire ces demarches.
Bonne chance!
Of course the police don’t want you to make a fuss.
Do you have a link to the newspaper article?
i think you should continue to publish here the following story and maybe the media could have some attention to the matter.
its so crazy that they are saying to forget about it.
this is really incompetence and power abuse from their part!
crazy crazy.
we could all republish the video and a small text pointing to this page everywehere we can.
what do you think?
and media articles can be here too. we should give some « raw » material for the traditional media to pick up and write their own stories.
This is what i intend to declare with the help of my lawyer when I will make our official complaint (Jeffrey, if you feel like translating).
Mercredi 12 mars, après la séance officielle du vernissage des expositions de la manifestation Vidéoformes, une réception est organisée pour les artistes et l’équipe de montage.
Au sortir de cette réception, vers 00 h 40, avec un petit groupe de personnes, des invités : Bjørn Melhus (Allemagne), Reynold Reynolds (USA), Franco Marinotti (Italie), Triny Prada (France-Colombie) et un stagiaire Mathieu Boyer, nous nous rendons au bar Le Commerce, pour poursuivre un moment de conversation conviviale autour d’un verre. Dans la bar quelques personnes sont au comptoir, le barman accepte de nous accueillir pour une vingtaine de minutes. Vers 1 h 15 alors que nous allons quitter les lieux, le barman nous sert, à notre table, assez éloignée du comptoir, une bouteille de vin que nous n’avions pas commandée. Surpris et par politesse, nous restons quelques minutes. Tout à coup un groupe d’hommes (entre 8 et 10 individus) fait irruption de manière bruyante dans le bar et ordonne à toutes les personnes présentes de sortir immédiatement et joignant le geste à la parole, ces messieurs habillés en civil pour la majorité, portant pour certains un bandeau « Police’ à peine visible, nous fond dessus et nous tirent par les vêtements et nous bousculent jusque sur le trottoir. Dans l’échauffourée, Triny Prada qui était en train de nous photographier, se fait traiter de « pochetrone » et immédiatement tirer vers la sortie : elle s’accroche à son appareil photo numérique professionnel (son outil de travail) que l’un des policiers (celui qui l’a apostrophée) a empoigné. Arrivé sur le trottoir, Triny Prada signifie qu’elle ne veut pas qu’on lui prenne son outil de travail, ce sur quoi le policier jette l’appareil au sol violemment (j’ai personnellement ramassé un bout de l’appareil). Le policier reprend l’appareil et l’ouvre : il s’empare de la carte numérique qu’il glisse dans sa poche. Visiblement très énervé, ce policier déclare devant moi : « cette personne est en état d’ivresse sur la voix publique et trouble l’ordre (elle veut seulement récupérer son appareil et annonce qu’elle va porter plainte). Sur l’ordre de ce même policier, un autre policier en uniforme se jette sur Triny Prada, lui passe violemment les menottes et l’entraîne vers le véhicule de police (banalisé) où elle est jetée sans ménagement. Malgré mes appels au calme et à la raison aucun des policiers ne veut m’entendre ni m’informer du lieu où sera emmenée Triny Prada. Très inquiet, je rentre chez moi et appelle police secours (le 17, mes 3 appels doivent légalement être enregistrés) pour simplement avoir l’adresse du lieu où elle est détenue : on refuse de me répondre : « nous ne donnons pas d’information à ce sujet ».
Le lendemain, je me rends dans le bar où a commencé cet événement. Le barman m’informe qu’au moment où nous sommes arrivés, il était aux prises avec quelques clients très embêtants, voire menaçants, aspect des choses dont nous n’avons eu conscience à aucun moment, notre table étant assez éloignée du comptoir. Ce sont ces mêmes personnes qui ont offert la bouteille qui nous a été servie, le barman ayant obtempéré à la demande des clients du comptoir, craignant que des menaces ils passent aux actes.
Il nous confirme qu’un de ses clients est allé à l’extérieur pour faire appel aux services de police une première fois, puis une deuxième fois, une heure plus tard puisque le premier appel n’a donné aucun résultat. Il me précise que les personnes qui faisaient problème ont été clairement décrites et qu’il ne pouvait y avoir aucune méprise possible quant à notre groupe. Iil a même précisé la chose aux policiers lorsqu’il les a vus se diriger vers nous alors que nous étions très calmement assis à notre table. Il a clairement entendu le policier qualifier Triny Prada de « pochetronne » et l’intimer de donner son appareil photo. Il regrette la suite qui s’est passée hors de son établissement.
Je remarque quand à moi deux choses :
– la police n’a pas fait son travail en ne répondant pas à l’appel d’une personne en danger (le barman)
– et qu’elle a, en agressant « gratuitement » une autre personne qui ne présentait aucun signe de danger pour autrui, porté une atteinte grave aux droits et libertés des citoyens, donnant au-delà une image extrêmement négative.
Connaissant les personnes concernées à savoir leur gentillesse, leur intelligence et leur honnêteté, je ne vois pas comment la police a pu à un seul moment se sentir en droit de maltraiter ces personnes. Me projetant dans cette situation, j’en conclus qu’un citoyen n’a pas le droit de simplement « répondre/résister » à ce qui peut être considérée comme une agression : un appareil photo onéreux menacé de casse (on sait que les artistes ne sont pas suffisamment riches pour ne pas faire particulièrement attention à un matériel précieux pour leur travail) alors qu’il ne se sent absolument pas en faute. De quelle manière un citoyen victime d’une erreur peut-il s’expliquer ? Pourquoi la police ne sait-elle pas être courtoise, ne sait pas communiquer, pourquoi les policiers choisissent-ils cette réponse disproportionnée, terrorisante pour ceux qui la vivent, révoltante pour ceux qui l’entendent ? Pourquoi avoir froid dans une cellule ? Pourquoi un citoyen doit-il perdre l’ensemble de ses droits humains dès lors qu’un incident survient le mettant en rapport avec les forces de l’ordre ?
…. Quel représentant du pays pour répondre à ces questions ?
[…] 15, 2008 par blindpoetry Quelques heures après l’arrestation arbitraire de l’artiste franco-Colombienne Triny Prada invitée d’honneur du XXIIIe Festival […]
Bonjour à tous
je viens de lire la triste nouvelle. je suis de tout coeur avec vous et suis scandalisé par l’attitude de la police clermontoise.
amitiés
pierre villemin
c’est d’une tristesse confondante de constater encore une fois combien « police » et « culture » sont antinomique…et c’est une honte pour cette police sensé représenter un pays démocrate et républicain comme la France. Avec tout mon soutien créatif.
[…] > https://trinyprada.wordpress.com/ […]
Le plus drôle c’est que c’est d’une banalité affligeante ce genre de comportement policiers. Surtout en direction des étrangers.
J’ai une gueule de reubeu mais je suis champenois, je fais souvent les frais de mon faciés…
Une petite vidéo là pour illustrer le miracle policier en France:
Il faut dépasser la médiocrité de ce système sécuritaire par nos création…
ALLELUIAH
Ne tolérons plus l’intolérable et toutes ces tentatives d’intimidation pour briser les forces de vie, de résistance et de création !
Chère Triny,
Toi qui te bat courageusement avec ton art et surtout sans violence physique, pour une plus grande liberté, pour une prise de conscience des nombreux problèmes de notre société, ton arrestation arbitraire est la preuve flagrante du malaise actuel.
C’est lamentable, j’ai honte pour mon pays. Où est notre civilisation? Que devient notre société? On est en pleine régression!
La tolérance de tous les abus, mène à une société où tous les abus sont permis.
Du côté des citoyens c’est déjà inadmissible, mais du côté des forces de l’ordre qui ont la responsabilité de montrer l’exemple, c’est absolument inconcevable.
J’en pleure d’indignation!
Bonjour, j’ai pris le relais. Bon courage pour la suite.
http://missrainette.typepad.fr/benedicte/2008/03/alerte-par-oliv.html
trop c’est trop
agression
discrimination
racisme
humiliation
violence verbale
violence physique
bris de propriété privée
actes violents perpétrés par ????????
des voyous ?
non,
la police
qui s’est fourvoyée dans des comportements devenus banals …………
quoi de plus ?
Triny Prada vient de m’appeler (lundi 17 mars, 14 h) : sur Paris elle n’arrive pas à porter plainte !
gabriel soucheyre
directeur de videoformes
http://www.videoformes.com
Cher Triny
Nos amis représentent cette partie de la race humaine avec laquelle on peut se montrer pleinement humain.
Coluche a dit: »Un flic, ça devrait être un pote qui te ramène à la maison quand il te trouve bourré dans la rue », mais il était un artiste comme toi, comme moi; comme notre communauté des artistes, qui n’a pas ni de nationalité, ni des frontieres. Est ce que nous sommes un autre tipe de race? Mais la c’est plutôt: « ils ont la raison des armes, et les armes de la raison » E sourtout beucoup de intolerance!!!
Estoy contigo de todo corazon.
Es indgno lo que sucede en estos momentos en Francia. El arte es la antena de la poblacion mundial y de la historia; toda represion conlleva a una toma de posicion de revuelta y de contestacion.
Desde la Amazonia peruana (Iquitos), mi solidaridad inquebrantable con el artista franco-colombiano, y que sea de inmediato puesto en libertad.
Viva el arte, vivan los artistas en la libertad que deben!
Sur mon site, ce mercredi 19 mars 2008
■ Je l’aime, ce clip…
13H32 – … de la franco-colombienne Maria Prada, sur fond d’images de Clermont Ferrand, en France. L’émotion est là : Urge (Where are you darling ?)
Durée 03 :10 – Le chargement de la vidéo est un peu lent, soyez patient, ça vaut le coup. La vidéo est sur le site de sa sœur, Triny, une grand artiste peintre
http://blip.tv/file/154354
Sur libertesinternets.wordpress, encore une news illustrant comment se comporte notre police occidentale… Cette fois, la victime est la soeur de Maria Prada, Triny.
Chaque jour en France, raconte l’auteur du texte, des personnes basanées ou à l’accent étranger subissent l’arbitraire et l’humiliation aux mains de la police, se font casser et voler le contenu de leurs poches par des fonctionnaires de service imbus de leur pouvoir, subissent insultes racistes et “humour” douteux… assurés de leur impunité grâce à leur uniforme et la protection de Sarkozy.
Et quand ils demandent à exercer leur simple droit de citoyen en portant plainte, la police leur rit au nez ou fabrique des faux témoignages pour se disculper. « Dans une démocratie, la Police est soumise à la loi, dans une dictature, c’est la Police qui est la loi (Vaclav Havel) »
Lisez le texte publié à cette adresse, vous saurez ce qui est arrivé à Triny.
http://www.lamontagne.fr/une_artiste_de_videoformes_
apprehendee@CARGNjFdJSsAFBoCBA==.html
En tant que simple citoyenne, je suis outrée.
En tant qu´uruguayenne, et donc sudaméricaine ,j´ai honte de voir la façon dont la France, mon pays, traite les artistes franco-colombiens.
Vive la démocracie, Monsieur le Président Sarcozy!
France terre d´accueil, c´est bien ça?
Merci la police! (Quelle humanité….)
Qui dois-je remercier, s´il vous plait?
Je suis navrée par cette évènement choquant, qui je vous le rappelle arrive tous les jours à de nombreuses personnes aujourd’hui dans notre pays.
Je ne peux m’empêcher de lier cela à deux choses qui gênent le maitre du monde qui nous gouverne :
La lutte contre les OGM
L’expulsion des étrangers
J’ai eu vent de votre affaire par le réseau RESF qui tous les jours alerte, sur son le fil de discussion, des différentes histoires, quotidiennes, violentes, inhumaines, où nos fonctionnaires de poliSSe incultes et fascisés se déchainent.
J’espère que Triny ira jusqu’au bout de cette histoire, pour ne pas que cette mascarade immonde continue.
Je la soutiens et lui souhaite la force pour que la lumière triomphe des ténèbres qui nous envahissent.
Ne baissez pas les bras
Vous avez la vérité avec vous !!!
[…] […]